Service minimum?

Publié le par V.Meyer

François Chèréque à propos du "service minimum":
 
"Pour nous, il faut prévoir une démarche de médiation interne ou externe à l'entreprise dans la période qui précède la grève pour l'éviter ou faire en sorte qu'elle dure le moins longtemps possible. Je suis toujours surpris qu'il y ait besoin de loi pour dialoguer dans les entreprises."
(Journal La Tribune du 18 juillet)
 

Publié dans mediation

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J
Les représentations syndicales et le gouvernement semblent en accord sur la nécessité d'intervention d'un médiateur lors du processus "service minimum".Leur divergence semble être le déclenchement de cette intervention:Le gouvernement semble souhaiter que le médiateur soit nommé après huit jours de grève pour tenter "une sortie de crise".Les syndicats semblent indiquer qu'ils accepteraient une médiation dés le premier jour.Nous sommes dans une phase de positionnement de chaque partie, bien évidement. Néanmoins, il est possible de rappeler qu' un médiateur peut intervenir à tout moment à la demande de la plus diligente des parties et que nos expériences de médiateurs permettent de confirmer que plus tôt est cette intervention, meilleur est le résultat!L'intervention du médiateur dans la phase où les salariés devront  se déclarer gréviste ou non, alors que le conflit est naissant aurait probablement comme effet de rentrer immédiatement dans une discussion sur l'organisation du service minimum et permettre peut-être une meilleure efficacité de la solution au bénéfice de toutes les parties et principalement des utilisateurs!Simplement rappeler que la médiation serait  dans les rapports sociaux  un processus bénéfique!Jacques REVOL. Consultant Médiateur jacques.revol@tiscali.fr
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